chJusqu’au 13 janvier 2019, le photographe et explorateur des pôles Sebastian Copeland affiche ses magnifiques clichés sur les grilles du Jardin du  Luxembourg (entrée libre).

de pole en pole expo paris

A travers 80 photos, prises sur une vingtaine d’années, l’explorateur nous fait voyager en Arctique et en Antarctique, tout en nous alertant sur la banquise en péril, la fonte des glaces et la montée des eaux.

D’une beauté incontestable, ces photos sont aussi alarmantes. Imaginez-vous : un ours polaire mort de faim, des fissures dans la glace, comme autant de menaces pour tous ceux qui osent s’y aventurer… Sebastian Copeland avoue avoir été touché par un cliché en particulier, capturé au Groenland. On y découvre la suie déposée sur la glace. Transportée par le courant Jet Stream, elle est le résultat des feux de forêts et de la pollution urbaine. Présente au sud du Groenland, sa couleur sombre absorbe l’énergie solaire et accélère inévitablement la fonte.

En évoquant les pôles, on ne peut s’empêcher de penser à l’eau omniprésente sous toutes ses formes. Énorme réserve d’eau douce, son volume est un véritable danger : chaque année, on pourrait remplir 100 millions de piscines olympiques avec l’eau issue de la fonte du Groenland.

« De Pôle en Pôle : un monde qui disparaît » est véritablement une exposition à voir absolument. Une expo pédagogique et esthétique qui nous fait prendre d’autant plus conscience de l’urgence. « La beauté est le lien qui nous unit avec la nature. Elle donne au cœur les arguments pour convaincre l’esprit de s’investir dans un programme d’action », confie Sebastian Copeland.

Pour sauver les pôles, c’est partout ailleurs que nous devons agir.