Le cinéma mongole est fascinant. Même si les films sur la Mongolie se comptent sur les doigts d’une main, ils dépeignent à merveille ces paysages très photogéniques et dévoilent avec exactitude la richesse culturelle du peuple nomade.

A la découverte du cinéma de Mongolie

Les films les plus connus restent « Le chien jaune de Mongolie » et « L’histoire du Chameau qui pleure ». Mais pour notre part, nous garderons en mémoire le film « La Jeune fille et son Aigle » qui nous a véritablement touchées par son histoire et ses paysages montagneux et enneigés de l’Altaï.

  • La Jeune fille et son Aigle

Film documentaire d’Otto BELL, 2017

360871Dresseur d’aigle est un métier réservé aux hommes en Mongolie et se transmet de père en fils.
Depuis sa plus tendre enfance, Aishoplan (que nous avons eu la chance de rencontrer à Oulan Bator lors du Eagle Hunting Festival du mois de mars) assiste son père qui entraîne les aigles.
Pour ses 13 ans, elle décide, avec l’aide de son père, d’adopter un aigle et de l’entrainer à la chasse aux renards dans le but ultime de participer au Eagle Hunting Festival d’Ulgii, où se mesurent les meilleurs.
Parviendra-t-elle à briser les codes de la tradition et à se faire accepter par les anciens?

 

Documentaire fascinant et poignant ! Des paysages magnifiques, une photographie superbe et une belle immersion dans le dur quotidien, été comme hiver, de ses chasseurs fauconniers. On s’attache très rapidement à la joyeuse Aishoplan qui n’a pas froid aux yeux et n’a qu’un souhait : devenir la première femme fauconnier, égale de l’homme.
On en ressort bouleversé avec la furieuse envie d’aller à la rencontre de ce peuple Nomade

 

  • Les deux chevaux de Gengis Khan

Film de Byambasuren Davaa, 2011

Les-deux-chevaux-de-Gengis-Khan cinéma mongolie

Une promesse faite à sa grand-mère mènera la chanteuse mongole Urna à traverser les steppes, pour tenter de retrouver les paroles des « Deux Chevaux de Gengis Khan », une chanson jadis gravée sur le violon brisé que sa grand-mère lui a légué avant de mourir. Elle retourne sur la terre de ses ancêtres en Mongolie et rencontre un chef d’orchestre, un luthier, un chaman et une vieille femme qui l’aident à retrouver les traditions du passé.

 

 

Un voyage musical à travers les magnifiques paysages de Mongolie.
Ce film témoigne de la difficulté à préserver la culture ancestrale suite au déchirement du pays entre deux forces : le nord du pays sous domination soviétique jusqu’en 1990 et le sud appartenant à la Chine, où la culture mongole a pratiquement été éradiquée. La force, l’optimisme et la gaîté d’Urna nous remettront sur le chemin de cet art perdu.

 

 

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